Contexte de l’intervention

 

Après des décennies d’activités anthropiques intensifiées en Guinée et l’exposition grandissante aux impacts des changements climatiques, les populations guinéennes seront parmi les plus exposés aux changements climatiques (4e au classement mondial selon UNICEF, 2021) et à la dégradation de l’environnement d’ici 2050. Le développement socioéconomique des populations plus vulnérables et la conservation de la biodiversité des écosystèmes seront sévèrement impactés dans les décennies à venir.

Ce projet propose une intervention qui vise à la fois l’adaptation et l’atténuation aux impacts des changements climatiques. Le projet souhaite mettre en œuvre de nouvelles activités génératrices de revenus efficaces, sobres en carbone et résilientes aux changements climatiques pour les bénéficiaires les plus vulnérables, particulièrement les femmes, et de renforcer la capacité organisationnelle des organismes communautaires et instances de gouvernance locales. Ces activités génératrices de revenus adaptées aux changements climatiques sont, d’une part, symbiotiques puisqu’elles sont profitables réciproquement (pisciriziculture, aviculture, agroforesterie et apiculture), et d’autre part, agroécologiques puisqu’elles tiennent non seulement compte du potentiel économique, mais aussi de l’humain et du respect de l’environnement. Ce projet propose également un volet important d’atténuation des impacts des changements climatiques puisqu’il vise la restauration de la mangrove et des couverts forestiers, la mise en défens, la gestion durable des ressources naturelles et la sensibilisation à la conservation des écosystèmes dans la région de Kindia, en Guinée.

L’équipe du Projet LINGUIRA

Gestionnaire de projets

Richard Dupéré

Coordonnateur de projets

Cécé Noël Kpoghomou

Ingénieur Forestier

Frédérick Blanchette

Ingénieur en Environnement

Luc Lendrum

Le projet est financé par le gouvernement du Québec dans le cadre du Programme de Coopération Climatique Internationale, un programme découlant du Plan pour une économie verte 2030

Nos partenaires privés :

Nos partenaires locaux

 

Réseau Guinéen des Zones Humides (REGUIZOH)

REGUIZOH a été créé à Conakry le 24 septembre 2006. REGUIZOH est une organisation non gouvernementale enregistrée ayant comme objectif principal d’élaborer et de maintenir un réseau national des zones humides (mangroves), en raison des fonctions écologiques et hydrologiques qu’elles remplissent, pour la conservation de la diversité biologique mondiale et la pérennité de la vie humaine. Les projets réalisés par REGUIZOH sont nombreux et touchent plusieurs champs d’expertise importants pour ce projet :

  • Participation active et informée des communautés locales, en particulier des femmes et des jeunes, pour la conservation et l’utilisation rationnelle et durable des zones de la mangrove.
  • Identification des zones mangroviennes prioritaires, dont la restauration où la remise en état serait bénéfique au niveau écologique, économique et social.
  • Exécution de projets de développement rural intégré par la vulgarisation de techniques durables (agroforesterie, apiculture, élevage, etc.).
  • Promotion de l’expertise et de l’information pour la conservation, la gestion et l’utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles des zones mangroviennes au bénéfice des communautés villageoises qui les habitent.

 

APDRA Pisciculture Paysanne (APDRA)

Fondée en 1996, l’APDRA est une association de solidarité internationale à but non lucratif qui appuie le développement de la pisciculture paysanne des pays du sud et sensibilise les acteurs du nord aux enjeux que représente cette activité pour le développement de l’agriculture familiale. L’APDRA a pour mission de promouvoir et développer une pisciculture paysanne durable. Ayant aujourd’hui instauré des antennes nationales dans plusieurs pays africains, l’APDRA intervient dans quatre grands domaines d’expertise soit : (1) l’accompagnement de producteurs dans la mise en place de systèmes piscicoles, (2) la structuration des organisations professionnelles et l’animation d’un réseau de professionnels de la pisciculture, (3) la production et diffusion des références dans le domaine de la pisciculture paysanne et (4) le renforcement des compétences locales par la valorisation des savoir-faire et la formation des partenaires.